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Plus de 500 Professionnels au service des Equipes

Yannick Boudes Intervenant GAPP- Superviseur d'équipes certifié- Membre ASIE

Carcassonne, France
11000, Carcassonne, France
Titres - Fonctions
Intervenant en Analyse des Pratiques
Mode(s) d'intervention
En établissement
Région(s) d'intervention
Autour des villes de:  
Carcassonne, Narbonne, Castres, Toulouse, Perpignan, Béziers, Foix
  Présentation

De formation initiale Assistant de service social, j’ai exercé en tant qu’Educateur de prévention spécialisée une dizaine d’années puis en tant que Travailleur social, expérience de près de 30 ans dans le champ du Travail social et médico-social (Prévention spécialisée, MECS, CADA, MNA, Prévention Alcoolisme, Hébergement Urgence, et CMPP).

Certifié depuis 2011 “Superviseur d’équipes” pour les établissements sociaux et médico-sociaux auprès de l’Institut “PSYCHASOC” dirigé par Joseph Rouzel, je suis membre de l’ASIE (Association des Superviseurs Indépendants Européens).

Je suis actuellement Intervenant en Analyse des Pratiques Professionnelles depuis 4 ans dans les secteurs sociaux et médico-sociaux auprès d’une vingtaine d’équipes dans le département de l’Aude et des départements limitrophes.

J’ai bénéficié d’une formation de 4 ans de Thérapeute Familial auprès de “Format Différence” et exercé en tant que Thérapeute en cabinet pendant 2 années en libéral.

Je suis intervenu comme Formateur vacataire dans des Groupes d’Analyse des Pratiques Professionnelles pour l’IFAQ organisme préparant aux concours sanitaires et sociaux.

Assermenté par la cour d’appel de Montpellier, j’ai exercé pour les juges aux affaires familiales du tribunal judiciaire de Carcassonne en tant qu’Enquêteur Social dans le cadre des séparations parentales et de la détermination de garde d’enfants jusqu’en 2020.

En 2024, j’ai obtenu un diplôme Universitaire de 2 ans en Pédopsychiatrie à l’Université Paul Sabatier (Toulouse) intitulé “l’Enfant , l’Adolescent , la Famille: Clinique et Psychodynamique”.

Enfin je suis actuellement en formation de Psychodramatiste (2024/2025) auprès de l’IFPPG à Paris.



Fondements et Approche(s) Théoriques(s)

Mon orientation est psychodynamique (Freud, Winnicott, Lacan).

Mon approche est groupale et analytique (Anzieu, Kaës, Bion).

En formation pour intégrer les techniques du Psychodrame (Moreno).

Je m’inspire dans ma pratique et analyse institutionnelle de ce que nous a enseigné la psychothérapie institutionnelle (Tosquelles, Oury).


Interventions actuelles

SAVS, SAMSAH, SAVS renforcé, Equipes d’insertion, EANM, ACT, CSAPA, Intervenants sociaux CAF, Logement social, LHSS, LAM…


Cadre d’intervention et règles

Ce travail tend à favoriser la mise en récit des situations rencontrées en situation de travail ou le professionnel a eu le sentiment d’être pris dans « une embrouille » ou une « difficulté ».
La règle est alors que tout peut s’y dire non sans avoir précisé que la limite est l’interdiction de tout
jugement personnel.
Les professionnels pourront exposer ce qu’ils ressentent, formuler des hypothèses, donner leur
opinion, faire état de leurs questions mais tenter de le faire dans une perspective d’analyse des
rouages institutionnels ou de ce qu’il a rencontré dans le contexte relationnel , raconter ce qu’il lui
est arrivé et non en attribuant à un autre quel qu’ il fût, la faute, les manquements ou les erreurs que
cet autre soit présent ou absent.
La condition première au travail est l’exclusion de tout jugement de valeur ce qui permet de viser
une certaine liberté de parole.
Le corollaire à cette règle est que personne n’aura le droit de faire taire un autre.
La seconde règle est celle de la confidentialité.
Rien de ce qui est dit dans cet espace ne doit en sortir.
Il y a évidemment une différence entre reprendre institutionnellement les thèmes qui ont été travaillés en analyse des pratiques et rapporter les propos tenus par l’un ou l’autre en séance.
Le premier est indispensable, le second ne peut que nuire à la liberté de parole.
Les débats ne peuvent repris comme personnalisés mais comme émanant du groupe c’est à dire reprenant les éléments du débat en tant que production groupale.


Le Dispositif proposé

Temps 1 : Le temps du récit , l’instant de voir

Il est important de laisser la parole à la première personne qui la prend. Seule l’urgence ressentie par le narrateur est considérée comme un critère valable de mise au travail du groupe.

L’un des participants fait donc le récit, sans préparation, d’une situation professionnelle qu’il est en train de vivre et pour laquelle il attend l’aide du groupe, au moins pour comprendre un peu mieux ce qui se passe. Il pose dans le groupe et partage ses questions, ses émotions et éventuels ressentis d’insatisfaction, d’impuissance mais ce peut être également une situation de réussite qu’il souhaite mieux comprendre.

Le narrateur parvient à réaliser une première prise de distance par le fait, d’une part, de devoir mettre en récit une situation pour un groupe, dans la mesure où il commence à y mettre un peu d’ordre, et d’autre part, par le fait « d’ exprimer » dans le même temps des ressentis, des émotions, des peurs ou des désirs. Il est aidé en ceci par l’écoute et l’étayage de ce groupe.

En repérant et en mettant des mots sur ses propres affects et émotions, sur son propre transfert, le narrateur acquiert des pistes pour répondre à une première grande question : « Quelle est ma part de responsabilité dans ce qui se passe ? » Un premier déplacement peut alors s’effectuer.

Le groupe n’interrompt pas celui qui expose. Son écoute se centre d’abord sur le professionnel qui raconte,  sur les mots qu’il utilise, sur  les émotions qu’il exprime.

Il s’agit de se positionner dans l’écoute de l’énonciation, l’inflexion de la voix, postures du corps, mouvements dans l’espace … rendre sensible chacun à ce que parler veut dire.

Se mettre à l’écoute est un peu frustrant mais cela permet de renvoyer ensuite au collègue qu’on l’a entendu dans ses difficultés et/ou ses questions.

Les « écoutants » peuvent prendre des notes pour retenir ce qui surgit pour eux au moment même du récit…

Temps 2 : Le temps clinique des résonances, des associations, le temps de comprendre …

Par la question générale :  « Qu’est-ce que cela me fait d’entendre cela ? » , j’invite alors chaque participant, dans une parole singulière, à exprimer ses émotions, ses résonances, ce qu’il a ressenti, les associations éventuelles qui ont émergé en lui au cours de son écoute du récit en se centrant prioritairement sur le professionnel qu’il vient d’entendre.

La règle du jeu : Silence du narrateur et du superviseur. Pas d’échanges, le narrateur répondra ensuite et s’il le peut si une question émerge. L’important est l’écoute de chaque-un dans le groupe.

En se mettant en position d’écoute, la parole des autres participants peut permettre au narrateur de se positionner en accord ou en différence avec ce qui est émis, il peut prendre encore un peu de distance avec ce qu’il a rapporté mais aussi repérer en son for intérieur « ce qui l’a poussé à faire ou à dire cela… »

Joseph ROUZEL illustre ce qui est mis en œuvre par le groupe lors de ce « temps clinique » par les ronds produits lorsque chacun lance sa pierre dans l’eau autour de la parole du narrateur.

A la fin de ce temps clinique, lorsque chaque-un s’est exprimé et selon mon propre bricolage, j’invite le narrateur à prendre la parole, à partager « ses résonances des résonances ».

Dans la ligne de ce que D. Winnicott avançait peut-être est-il question de faire l’expérience de la capacité d’être seul … parmi les autres.

Temps 3 : Le moment du tissage, des hypothèses et de conclure

La pensée rationnelle est sollicitée pour une confrontation entre des points de vue différents.

Tout le groupe (y compris le narrateur et l’intervenant) tente de tisser cette compréhension des logiques en jeu (celle du professionnel, celle de la famille, celle de l’institution, etc.).

Il s’agit de mettre à jour les relations avec les usagers, les collègues, la direction, les partenaires qui reposent toutes sur la dynamique de la rencontre.

Elles exigent un effort constant qui ne peut être maintenu en tension qu’au prix d’un travail permanent « d’entretien » de l’outil de travail c’est à dire la personne.

Seule la pratique de l’analyse des pratiques permet ce « travail d’entretien » à partir de la reprise et de l’élaboration des situations vécues.

Il s’agit de maintenir vif l’appareil à penser et à inventer de chacun.

Se construit alors, non l’addition de points de vue mais un en-plus, produit du tissage collectif.

Lorsque l’on pense avoir compris un peu la situation, des pistes de travail, des propositions pourront peut-être émerger, d’elles-mêmes, sans forçage et à leur heure.

En conclusion de ce temps de travail, le narrateur est invité à dire où il en est et explorer en présence du groupe ce pas de côté effectué ou appelé à être produit.

Yannick Boudes
Superviseur d’équipes en Travail social et Médico-social
Association des Superviseurs Indépendants Européens
Eléments administratifs

Siret: 802458887700023


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