Pendant 15 ans, j’ai animé des groupes d’ Analyse de Pratiques Professionnelles, de régulation et de supervision d’équipe à Paris et en Ile de France.
En 2017, mon installation en Dordogne m’a incité à poursuivre mon activité professionnelle essentiellement dans le domaine du médico-social en Nouvelle Aquitaine.
Depuis 2023, j’interviens dans le social auprès de professionnels qui accompagnent des personnes sans abri et dans les services de la CAF.
Le temps consacré à mon analyse personnelle, mon parcours professionnel de formatrice auprès d’enseignants spécialisés dans le champ du handicap ainsi que mon parcours universitaire en lien avec ma pratique d’analyse de pratiques me permettent de proposer différents dispositifs référencés à la méthode du « Soutien au Soutien » imaginé par le psychanalyste Jacques Lévine : être soutenu dans son activité professionnelle pour soutenir enfants, adolescents, adultes dans leurs besoins et les épreuves de la réalité.
Ma longue expérience de ces espaces pour penser/panser les difficultés inhérentes aux relations professionnelles dans « les métiers de la relation » montrent tout l’intérêt de ces temps de formation à la compréhension des problèmes rencontrés pour des professionnels confrontés aux situations de dépendance (EPHAD) et de handicap (IME, ESAT, Foyers d’hébergement…) des professionnels confrontés à la précarité des accompagnés (MAT, CAF) ainsi que des juristes accompagnant des femmes victimes de violences (CIDFF).
Selon votre demande en terme d’analyse de pratiques professionnelles, nous définirons ensemble les objectifs que vous souhaitez atteindre, le type et les modalités d’intervention. La composition des groupes (pluri-catégorielle d’un même dispositif ou de divers sites), la durée des séances et leur fréquence seront définies dans un planning élaboré en commun.
De même, nous réfléchirons ensemble à vos demandes spécifiques de médiation, de régulation ou de supervision d’équipe que ce soit des demandes propres à des cadres de santé (gestionnaires, directeurs, chefs de service…) ou celles provenant de collectivités locales.
Quelle que soit la demande, nous rédigerons un document contractuel sous la forme possible d’une « convention de formation ». Lors de la première rencontre pour établir le projet d’intervention, nous traiterons de la question du paiement des prestations.
Dans tout contexte institutionnel, les relations d’éducation, d’aide et d’accompagnement à la personne exigent, de la part du professionnel, un positionnement intérieur et une capacité singulière pour agir avec « empathie ». Ce positionnement peut se travailler en analyse de la pratique. Le chemin de pensée appelé « le Soutien au Soutien » que j’emprunte est le suivant :
- Accueillir les paroles des participants dans leurs demandes et leurs émotions à partir de situations vécues : un professionnel expose un cas devant lequel il se sent démuni, fragilisé voire agressé.
- Mettre au travail une pensée collégiale pour un temps d’hypothèses de compréhension : nous cherchons à comprendre la logique supposée de la personne, enfant, adolescent ou adulte, qui pose problème au professionnel. Qu’est-ce qui le trouble, le désoriente, l’a mis en crise ? Quelle est sa détresse ? Comment comprendre sa demande non explicite..?
- Chercher des réponses adaptées à chaque situation et au contexte institutionnel pour avancer dans sa pratique en ayant ajusté son regard, son écoute et donc les conditions de l’altérité. Chacun peut repartir avec de « la plus-value humaine » selon l’expression de Jacques Lévine.
Idéalement, les séances mensuelles ont une durée de 2 à 3 heures, ce qui permet, dans un temps de « suivi du cas », de revenir sur les effets des séances passées.