Mon parcours a été jalonné d’expériences diverses, avec toujours la même démarche : des apprentissages expérientiels, complétés dans un second temps par des formations théoriques. Le point commun, le fil conducteur : le développement de la personne et de son pouvoir d’agir.
- L’accompagnement
Après plus de 15 années, au sein d’une association régionale qui gère des services médico-sociaux , au service des personnes en situation de handicap, j’ai souhaité développer mes compétences d’accompagnement, en me formant au coaching professionnel. Parcours de formation exigeant auquel j’ai ajouté une certification T.L.P. (Talents et préférences au travail), il m’a permis de m’inscrire pleinement dans la relation d’aide, de travailler la posture professionnelle dite “basse” pour permettre à la personne de trouver ses solutions, d’être épaulée sans téléguidage. Cette posture permet à la personne d’être dans sa pleine liberté, sa pleine réalisation.
2. L’analyse des pratiques professionnelles, un outil de la bientraitance
Passionnée par le travail d’équipe et l’engouement qu’il suscite, admirative de l’engagement dont font preuve les professionnels du secteur, j’ai également travaillé ma posture de facilitatrice en intelligence collective, avec pour support la Démarche d’Amélioration Continue de la Qualité. Mon objectif était d’inscrire la D.A.C.Q. dans une vision inclusive et porteuse de sens pour chacun, professionnels comme personnes en situation de handicap. Loin d’être prescriptive cette démarche permet la valorisation de la singularité des pratiques et la mise en avant de la professionnalité, dans le respect du droits des personnes.
Très attachée au développement professionnel et personnel des professionnels de terrain, j’agis en faveur de leur épanouissement professionnel, un des leviers essentiels de la promotion de la bientraitance. J’ai donc choisi de me former pour être Intervenant en Analyse des Pratiques Professionnelles, pour proposer aux équipes des espaces de prise de recul, permettant de sortir de l’isolement professionnel et prévenir les situations de tension. Le travail réflexif de l’équipe a pour finalité la préservation de la qualité de vie des personnes accompagnées.
3. La posture professionnelle pour soutenir l’autodétermination
Engagée pour l’inclusion des personnes en situation de handicap dans la société, je suis attentive à la posture professionnelle, cette juste proximité qui favorise l’autodétermination des personnes accompagnées. L’évolution des pratiques que l’A.P.P. permet par la prise de recul et la mutualisation des compétences permet cet ajustement de posture.
Je crois en l’humain, à sa capacité à s’adapter et aussi à la co-construction, à l’intelligence collective pour proposer des réponses spécifiques et singulières, et dans lesquelles les forces en présence peuvent se reconnaître et se connecter.