Entreprise d’aide à domicile recherche Intervenant en analyse des pratiques – Paris
Bonjour,
Nous souhaitons améliorer les compétences nos auxiliaires de vie pour faire face au vieillissement de la population, notre but est que nos ainées vieillissent en bonne santé, en reculant l’apparition des maladies et de la perte d’autonomie.
Notre but est également de permettre aux personnes en situation d’handicap d’avoir la vie la plus normale possible.
Constat de terrain : Manque de compétence lié à la représentation qu’ont les auxiliaires de vie sur la dépendance, sur leur rôle et missions dans la prévention et l’accompagnement de la dépendance l’accompagnement de la dépendance
Ci-joint l’exemple d’une situation compliquée que j’ai rencontré au mois de novembre.
Je pense qu’il est important qu’un expert spécialisée puisse expliquer aux AVS (Auxiliaires de vie) : quels sont les signes de la dépression chez la personne âgée, qu’elles sont les signes des troubles cognitifs, comment une personne âgée vit-elle sa perte d’autonomie, comment prévenir la perte d’autonomie, quel comportement adopter face à une personne dans le refus d’aide…
Exemple concret pour illustrer cette problématique.
Le 23/11/2020, le fils d’une bénéficiaire m’avertit qu’il a trouvé, et ce à plusieurs reprises, l’intervenante de sa mère assise dans le canapé du salon, à attendre l’heure de fin d’intervention, alors que sa mère était seule dans sa chambre ou dans sa cuisine. Lorsque j’appelle l’AVS pour comprendre la situation, celle-ci confirme ce témoignage, m’explique qu’il n’y pas de communication entre elle et la bénéficiaire, car celle-ci « commence à perdre sa tête » et refuse l’aide à la toilette. Elle fait donc le ménage et attend la fin de l’intervention dans le salon pour ne pas rester dans le froid avant l’intervention suivante. Je demande alors à l’AVS de quoi elle parle généralement avec la bénéficiaire, et quels sont leurs sujets de conversation. Celle-ci me répond qu’elles ne se parlent pas, car elle n’aime pas parler de sa vie privée aux bénéficiaires. Quand je lui demande si la vie de la bénéficiaire l’intéresse, elle me répond par la négative et ajoute que ce qui se passe chez les autres ne l’intéresse pas.
On se rend compte aussi que cette AVS ne fait pas le lien entre la communication, le relationnel, la confiance et le refus de l’aide à la toilette. En effet, pour qu’une personne accepte qu’une autre personne touche son corps et ses parties intimes, une relation de confiance doit être installée, ce qui suppose la construction préalable d’une relation, impossible sans communication. Le plus important dans cette situation est que l’AVS n’a aucune notion de son rôle pour détecter les problématiques de la personne et les signaler. Certains problèmes – problèmes cognitifs, de nutrition, de maltraitance, de l’abus de faiblesse… – sont impossibles à détecter et à signaler si on ne parle pas avec la personne en s’intéressant à elle, à sa vie et à ses habitudes, aux changements de son état psychologique et physique.
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- Le lundi 18/01/2021, je dois déposer ma candidature à un appel à projet, afin de demander un financement pour mon modèle de management, mes dispositifs de formation et d'information. J'ai donc besoin d'un devis très rapidement.
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