Formateur, facilitateur de l’intelligence collective, intervenant en analyse des pratiques professionnelles, je suis susceptible d’exercer notamment en établissements scolaires, MECS, centres sociaux, centres de loisirs, MJC, CHRS…
Je connais bien le secteur éducatif. C’est en effet dans l’éducation populaire et l’éducation prioritaire que s’est déployé l’essentiel de mon parcours. Je suis aujourd’hui formateur à l’EAFC, Ecole Académique de la Formation Continue.
Mais je peux intervenir dans d’autres secteurs. Pour avoir été par ailleurs correspondant de presse, je sais qu’un regard extérieur apporte parfois justement ce dont certaines équipes ont besoin : une bouffée d’air frais qui relance la réflexion, sortant du jargon et des réponses toutes faites.
Après mes études de sociologie, j’ai éprouvé le besoin de construire une réflexivité qui ose être inter-disciplinaire et qui soit ancrée dans la vie de tous les jours. C’est ce mode de pensée, vivant et collaboratif, que je propose de nourrir dans mes interventions.
Bien que je puisse fournir des apports théoriques (sociologie, psychologie, pédagogie, coopération…), je me considère surtout comme l’assistant de l’expertise des professionnel-les, qui sont souvent déjà riches d’une grande expérience et d’une fine connaissance du terrain. Je me mets au service de leur aspiration à être acteurs et actrices de leur travail, et à mieux répondre aux besoins des usager-es.
Pour cela, je manie un certain nombre d’outils de discussion et d’intelligence collective, que j’ai accumulés au fil de mes années d’engagement dans les mouvements d’éducation populaire.
Mais la colonne vertébrale de mon activité reste l’analyse des pratiques professionnelles (APP). J’ai été formé à la méthode APEOS et je suis encore aujourd’hui supervisé par sa fondatrice, la psychologue systémicienne Anne Chimchirian. Je participe également à un groupe d’intervision entre intervenant-es APP.
Intervention
L’analyse des pratiques professionnelles est un temps d’échanges entre collègues, à partir de situations survenues sur le lieu de travail.
Les débats démarrent avec beaucoup de simplicité, en s’enracinant dans les récits d’anecdotes qui nous posent question. Ils sont conduits de manière à permettre une réelle émulation dans le groupe de collègues, et de manière à déboucher sur des idées concrètes d’amélioration de la pratique professionnelle.
Chacun-e doit pouvoir sortir de ces séances avec le sentiment d’avoir été écouté-e et respecté-e, d’avoir vécu un moment régénérant et utile. Il est donc de ma responsabilité d’alimenter ces discussions sans les envahir, de leur garantir un cadre sécurisant, et de veiller à un climat agréable, accueillant, stimulant. Je propose notamment une facilitation graphique pour aider à structurer la réflexion collective.
Le format habituel de ces interventions est d’environ deux heures, une fois par mois, pour un groupe d’une dizaine de professionnel-les. Mais ces modalités peuvent être redéfinies selon les contextes et les équipes.